La guerre des navigateurs : PQ ?

C’est un sujet récurrent dans les articles sur ce site, car il est important de comprendre les enjeux de cette guerre.

L’article ci-dessous, qui présente un nouveau navigateur basé sur un moteur de rendu différent, le rappelle :

« Les développements en cours ravivent les débats autour des questions de diversité et de compatibilité dans la sphère du développement web. En pratique, le nombre de moteurs de rendu de navigateur est faible. Il existe trois moteurs de rendu principaux : Blink (Google Chrome, Microsoft Edge), Webkit (Apple Safari) et Gecko (Mozilla Firefox). Il en existe quelques autres (dont celui de Ladybird vient allonger la liste), mais aucun ne détient une part de marché significative. Et parmi les trois principaux, Blink se taille la part du loin, soit plus de 70 % de part de marché, selon les estimations.

Le danger avec une telle domination est de voir une seule entreprise définir les normes du Web. Le fait d’avoir de la concurrence dans la filière peut ralentir le développement des fonctionnalités Web, mais ce manque de vitesse agit comme un contrôle et un équilibre pour s’assurer que seules les fonctionnalités bonnes, sûres et bien pensées sont diffusées. Ainsi une seule entité, c’est-à-dire une seule équipe ou même un seul dirigeant, ne se retrouve pas au contrôle du web. »

Source : Ladybird déploie ses ailes : le projet open-source, écrit en C++, vise à créer un navigateur web indépendant, plutôt qu’un énième basé sur Chrome ou plutôt Firefox qui tend à devenir une régie publicitaire